L'association professionnelle Specialty Coffee Association (SCA), qui se considère comme le porte-parole de la chaîne de valeur mondiale du café, a mis en place une commission chargée d'améliorer les normes de traitement du café en 2018. Les cinq propositions qui viennent d'être rédigées visent à compenser la répartition inégale des bénéfices entre les caféiculteurs des pays producteurs et les négociants des pays distributeurs, et à assurer la stabilité des prix.
- Discussions avec les décideurs des pays producteurs de café au niveau gouvernemental, afin qu'ils représentent les intérêts de leurs petits agriculteurs pour des modèles de distribution plus équitables vis-à-vis des entreprises
- Plus de transparence et d'échange d'informations entre producteurs et distributeurs
- Une contribution à l'assurance et à la distribution pour tous les commerçants et revendeurs, afin qu'en cas de mauvaise récolte, les caféiculteurs puissent être soutenus financièrement et qu'une formation permanente puisse être organisée
- Outre le goût et la qualité, la durabilité devrait devenir un critère fixe pour l'évaluation du café
- Une sorte de système de partage des revenus pour les producteurs de café afin de leur permettre de participer à un marché qui se chiffre en milliards
En substance, le système ne semble pas différent de celui d'un syndicat. Mais en fin de compte, la question se pose de savoir quel doit être le montant des cotisations à payer par les membres pour représenter un poids par rapport à la taille du secteur ? La société néerlandaise Jacobs Douwe Egberts (JDE) a réalisé à elle seule un chiffre d'affaires de 5,5 milliards d'euros avec le café et le thé en 2017. Cela correspond à environ 7 % du produit intérieur brut de l'Éthiopie, le cinquième exportateur de café en volume.
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